jeudi 17 janvier 2008

De l'affirmation d'un sentiment national à l'union de la Valachie et de la Moldavie


Pendant ce temps, en Transylvanie, la population roumaine partage l’enthousiasme de la révolution hongroise de Kossuth qui embrase Vienne en mars 1848.

Mais la confiance s’écroule lorsque la Hongrie entend annexer la Transylvanie sans impliquer la population roumaine majoritaire, laquelle aspire depuis si longtemps à une reconnaissance de ses droits, politiques comme religieux.

Malgré les tentatives de mobilisation, la Transylvanie sera engloutie en 1867 au sein de l’empire austro-hongrois dans le royaume de Hongrie, qui opère une magyarisation forcée et inflige au peuple roumain un cortège de vexations enterrant tout espoir de cohabitation intelligente dans la région.

En 1859, une première unité roumaine sera réalisée, les assemblées de Moldavie et de Valachie élisant le même prince, Cuza, et l’union étant reconnue par les ottomans en 1861.

De la politique de cette union découlera la précipitation de l’autonomie de l’Eglise orthodoxe roumaine, événement de poids dans la constitution d’un sentiment national.

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